Entre l’astronaute et le plongeur : une leçon d’humilité et d’adaptation
L’épisode s’ouvre sur une anecdote surprenante concernant Thomas Pesquet. Laurent Ballesta partage son admiration pour la capacité d’apprentissage et l’humilité de l’astronaute, capable de maîtriser le russe en un temps record pour s’intégrer à un équipage. Cette histoire, loin d’être anecdotique, pose le décor : celui de l’exigence, de l’engagement total et de la capacité à sortir de sa zone de confort, des qualités indispensables que l’on retrouve dans la démarche du photographe lui-même.
Au-delà de l’esthétique : la quête de sens d’une production podcast photographe
Laurent Ballesta le confie sans détour : son objectif n’est pas de produire de « belles » images. Ce qu’il recherche, c’est de susciter la fascination, le questionnement, voire le dérangement. Pour lui, une photographie réussie est une photographie qui implique le spectateur, qui l’oblige à s’interroger sur ce qu’il voit. Dans cet épisode du podcast Photo Storia, il détaille cette approche qui privilégie le fond à la forme, la sincérité à l’esthétisme pur. C’est l’essence même d’une bonne production podcast photographe : révéler l’intention derrière l’image.
L’appel de l’inconnu comme moteur de création
Pourquoi plonger dans des eaux glaciales ou des abysses inexplorés ? Parce que c’est là, dans l’inconnu, que Laurent Ballesta puise son énergie créatrice. Il explique sa préférence pour la découverte de créatures et d’environnements méconnus, là où chaque image est une première, un témoignage unique. Il ne s’agit pas de simplement documenter, mais d’immortaliser des instants éphémères avec le meilleur de soi-même, en espérant engendrer le respect et l’émerveillement face à cet inaccessible qu’il rend visible.
Des requins de Sète à la photographie engagée : la naissance d’une vocation
Un souvenir d’adolescence ancre profondément sa démarche : l’observation de requins pèlerins au large de Sète. Une expérience intense et émouvante, mais frustrante, car il n’avait pas d’appareil pour l’immortaliser. Ce manque a forgé sa conviction : il faut documenter le monde, partager ses découvertes, être un témoin. Cette vocation, née sur les côtes méditerranéennes, le guide encore aujourd’hui et donne à son travail une dimension qui dépasse la simple capture d’images. C’est un acte de partage et de mémoire, une façon de figer l’inaccessible pour le rendre éternel.
Diffusé également sur Wave Storia.
Un projet maison réalisé par Audio Pictura.